La démocratie n'est pas une compétition sportive
La Vème République montre de nombreux signes de faiblesses démocratiques et les élections présidentielles et législatives de 2017 en sont l'illustration, mais les problèmes sont, à notre sens, plus fondamentaux.
La plupart des démocraties occidentales visent à établir selon différents modes de scrutin le vainqueur, que celui-ci soit un parti et une personne comme en France ou une coalition comme aux Pays-Bas ou en Allemagne. Pourtant, désigner un vainqueur c'est aussi désigner des vaincus, et donc accepter le temps d'une législature ou d'une coalition que ces derniers ne participent plus au processus démocratique. Il y a donc quelque chose de fondamentalement anti-démocratique dans l'objectif même de ces démocraties.
Il est grand temps de dépasser ce carcan intellectuel du vainqueur, ou de la démocratie de compétition, et d'adopter un modèle de démocratie sans vainqueur permettant à tous de participer au consensus démocratique qui doit s'établir, non pas pour une législature mais loi par loi, et même article par article.
Pour ce faire, nous ne proposons pas un modèle utopique mais 10 principes fondamentaux où le pouvoir exécutif n'est plus détenu par un homme, un parti où même une coalition mais par un collège regroupant les forces principales du pays.
Ce modèle présente l'avantage d'être extrêmement démocratique, stable, efficace et dynamique. La Suisse en est une exemple pratique et il peut parfaitement être adaptée à la France pour qu'enfin on considère le peuple adulte libre et responsable de ses choix et de leurs conséquences.
Ce site souhaite présenter ce modèle et répondre à vos questions